Jacqueline je t’écris

(3 avis client)

22,00 

Par Jean-Michel Bartnicki

Je ne sais comment il faut appeler le texte que vous avez entre les mains. L’auteur a hésité entre récit et roman. C’est assurément un témoignage, bouleversant d’humanité, c’est aussi une façon pour un fils de se préparer aux futures retrouvailles qu’il espère. À ce titre, c’est surtout un message. C’est aussi, un peu, une confession, Jean-Michel Bartnicki se dévoilant sans même parfois en prendre vraiment conscience.

Dans ‘‘Le Don d’Aimer’’, paru précédemment en deux tomes, Jean-Michel Bartnicki a su toucher ses lecteurs (et ses lectrices) avec sa façon inimitable de décrire les émotions ; il s’agissait pourtant d’une fiction. Alors, quand il met son talent au service de ses souvenirs et de son amour pour Jacqueline, qu’il a tant de mal à appeler sa mère, il a des accents bouleversants.
On appréciera aussi son remarquable travail d’écriture, son application à ciseler les mots pour nous permettre d’apprécier toutes les finesses de notre belle langue française.

Pierre Bouvart
Membre de l’Association des Écrivains des Hauts de France.


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Description

Jacqueline je t’écris

Par Jean-Michel Bartnicki

Un témoignage authentique et poignant sur la fin de vie, et ce que l’amour peut offrir en pardon. Bouleversant !

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Genre : Témoignage
Nombre de page : 312
Dimension : 148×210
ISBN : 978-2-38157-560-5
Date de parution : Octobre 2024

3 avis pour Jacqueline je t’écris

  1. barbier

    Jacqueline, je t’écris…
    De Jean-Michel Bartnicki

    Voici un ouvrage qui m’aura emplie de sentiments divers.
    Une autobiographie n’est pas une mise à nu, tant s’en faut ! C’est un « déshabillage » progressif de l’âme pour lequel il faut une force et un courage indescriptibles. Exprimer ces choses enfouies au profond de soi-même, d’une réalité parfois crue, en ressentir le besoin irrépressible, c’est aussi se défaire un peu de sa pudeur, exercice ô combien difficile !
    Le titre déjà,« Jacqueline, je t’écris » pose question. Faut-il avoir encore beaucoup à dire à sa propre mère, disparue, pour un jour devoir lui écrire.
    Jean-Michel Bartnicki est un ami depuis longtemps déjà. C’est un enfant sans fratrie qui ne peut donc attendre son soutien puisqu’elle n’existe pas. Heureusement, il est bien accompagné dans sa vie d’homme.
    Voilà l’histoire d’un fils qui, à un moment donné, offre à sa mère un avenir, alors qu’elle ne lui a jamais apporté les joies d’un passé avec elle. On a le sentiment qu’elle a délégué sa tâche à ses parents, lesquels auront été admirables.
    Dans nos expériences d’enfants, Jean-Michel et moi-même avons vécu des moments de détachement, de solitude même qui nous rapprochent. Ce qui nous ressemble, nous rassemble et je dois avouer, aujourd’hui, que l’ami est devenu mon frère de cœur.
    Après, vient l’éternelle question… Où se situe la frontière fragile entre l’amour et le devoir, celui qui permet de se regarder dans la glace ?
    Ceux qui en reçoivent le moins sont souvent ceux qui en offrent le plus :
    Devoir grandir sans amour maternel, être ensuite capable de donner au centuple l’amour que l’on n’a pas récolté et, surtout, ne pas reproduire le schéma, mot à la mode, trop souvent employé à mon goût.
    Savoir pallier la solitude, chercher à comprendre les manques peut-être nichés dans l’absence d’éducation d’une petite fille devenue femme par la seule volonté de sa nature, chercher la tendresse jusque dans les non-dits…
    Sans compter que même s’il est prouvé que « La vieillesse est un naufrage », le corps délabré n’empêche pas l’esprit vivant, toujours en demande et beaucoup moins en offre.
    Vieillir aujourd’hui est à mille lieues du vieillir d’autrefois. Je me souviens de ma vénérable Mémé et de son chignon serré, dans son fauteuil à bascule, quand l’Aïeule était traitée comme une reine.
    Jean-Michel Bartnicki m’a malgré tout un peu réconciliée avec ma vision de l’E.H.P.A.D. Mais il est grand temps que nos gouvernants se penchent sur la fameuse « loi fin de vie ».Je ne veux pas faire vivre ma « déchéance » à mes enfants. Que le Ciel m’entende !
    Une chose est sûre, Jean-Michel, même si selon Charles De Gaulle, la vieillesse est un naufrage, tu as décuplé mon envie de vivre. Merci pour cela.
    Annie Kubasiak-Barbier, parolière, poétesse et écrivaine

  2. Lemay (client confirmé)

    Après ” Les bons points dinosaures”, Jean-Michel Bartnicki met à nouveau son âme entre nos mains grâce à son nouveau roman “Jacqueline je t’écris”. Roman qui permet, à titre posthume, de “donner un avenir” à sa maman comme il l’annonce dès les premières pages.

    M. Bartnicki nous livre, avec des détails parfois poignants, la relation qu’il a eue avec sa maman les dernières années de sa vie.
    “Maman” qui ne l’a pas élevé, à qui pourtant, M Bartnicki va donner beaucoup de temps, de patience, d’AMOUR.
    De la reconnaissance aussi ? Pour lui avoir permis d’être élevé dans l’amour au sein du foyer de ses grands-parents maternels.

    Chacun se fera son idée à travers ce roman “Pourquoi Jacqueline n’a pas pu,su, voulu, élevé son petit garçon ?”

    Une chose m’apparaît pourtant évidente maintenant que j’ai achevé la lecture de ce roman. Cette certitude ne tient évidemment qu’à la lecture de ce livre, car je ne peux pas éprouver ce que ressent M.Bartnicki, qui a du se construire avec l’absence de sa maman et toutes les interrogations allant avec ce manque d’intention et d’attention.

    Jacqueline aimait son fils. À sa manière. Elle l’admirait, elle était fière de ce qu’il est devenu, de ce qu’il a réussi à construire. Elle était soucieuse de bien faire pour lui faire plaisir les dernières années de sa vie ” Si c’est ce que mon fils veut”.

    Jean-Michel Bartnicki permettra à de nombreuses personnes de s’identifier à lui, des personnes qui souffrent d’avoir du grandir, se construire, sans amour maternel, parental, et qui pourtant, ont du un jour, remplir leur rôle d’enfant en devant accompagner leur(s) parent(s), dans leur dernière demeure.

    M.Bartnicki sans doute né, comme il le dit, pour émouvoir et écrire pour rendre les gens heureux à sa manière, sans bruits, mais avec beaucoup de passion et de détermination.

  3. KREITZ Nicole (client confirmé)

    Un récit de vie n’est pas une fiction, c’est du vécu. L’écrivain y laisse transparaître le plus intime de lui-même à l’appui de faits,d’observations, de conversations, de réminiscences. Il y mêle ses ressentis et émotions, prises de conscience et états d’âme très personnels. Comment trouver la note juste pour évoquer un tel ouvrage sans prendre le risque d’en trahir le sens profond, l’authenticité si importante pour l’auteur? Il n’est pas aisé non plus de faire abstraction de ses propres émotions. Les miennes m’ont submergée, au risque de n’être pas objective ou en phase avec l’auteur. J’ai dévoré ce livre en deux jours, happée dès les premiers mots, malgré les pauses nécessaires à apaiser mon bouleversement. Quelques jours après j’ai pu reprendre plus sereinement ma lecture.
    Lors d’un coup de fil tardif de Jacqueline, inquiète d’avoir chuté deux fois dans sa journée,silence soudain, elle ne répond plus ! Dès décisions urgentes s’imposent qui vont, peu à peu et tout au long des six années suivantes, bousculer sa vie et celle de Jean-Michel.
    Qui est Jacqueline ? Pourquoi son fils l’appelle-t-il ainsi ? Pourquoi, peu après son décès, éprouve-t-il le besoin de lui écrire, de dialoguer avec elle, l’interroger, s’interroger lui-même, reprendre la chronologie de ce qui les a séparés, tenter de comprendre encore et encore, dire à sa mère les mots qu’il n’a pu prononcer en sa présence, qu’elle n’aurait pu ou su entendre ?
    L’avant-propos est déjà bien bouleversant :”… je serai amené, en prenant garde de ne pas m’y noyer, à plonger sans filet dans les méandres de mon passé…” Son souhait avant tout, rendre hommage à sa mère. Peut-être aussi le désir de garder précieusement son amour retrouvé.
    La plupart d’entre nous ne réalisons pas la chance d’avoir grandi auprès de parents aimants, attentionnés, cela paraît tellement naturel! Que serait-il advenu de notre enfance, notre avenir, notre personnalité si nos parents avaient existé sans s’occuper de nous, sans témoigner d’intérêt ? Que de tristesse, de colères, de rancunes auraient probablement assailli notre cœur et perturbé nos comportements ! Jean-Michel,lui,ne se plaint jamais, il veut juste comprendre et aimer.
    D’amour il n’en a pas manqué, confié très jeune aux soins, à l’affection et à l’éducation de ses grands-parents maternels, sans en connaître la cause. Pendant son adolescence il voit d’années en années, lors de ses vacances, se dégrader la santé de son père, victime d’une maladie professionnelle, et en mourir. Les deuils se succèdent. Sa grand-mère, avant de disparaître, confie à son petit-fils la délicate mission de s’occuper de celle qu’il n’a jamais appelée maman.
    Le récit retrace les événements depuis l’hospitalisation de Jacqueline, les examens médicaux et tests subis par cette femme perturbée qui n’a qu’un désir, rentrer chez elle; les pieux mensonges de son fils pour lui faire accepter son entrée et séjour dans un E.H.P.A.D dont le confort et l’excellent accueil prêtent à confusion dans l’esprit de cette femme fragilisée, pas tout à fait dupe quand même. Ses éclairs de lucidité sont parfois déconcertants. Peu à peu Jacqueline se sent en sécurité, la présence quotidienne de son fils, l’intérêt qu’il lui porte, son dévouement, la réconfortent et font des miracles.
    Jean-Michel se remémore les nombreux dialogues avec elle lors de ses visites, en patois ou dans un Français châtié selon son humeur, ses phrases s’enchaînant confuses ou pertinentes. Elle l’étonnait, manifestant à son entourage sa fierté, l’appelant de plus en plus souvent “mon fils”. Il se surprenait parfois à l’appeler “Maman”. Ces retrouvailles inespérées, tendres, émouvantes et tellement régénérantes furent hélas troublées par le Covid et les divers confinements.
    L’auteur, en quête de compréhension, de vérité, s’efforce par recoupements,en revisitant ses souvenirs d’enfant et d’adolescent, à l’appui de paroles jadis incompréhensibles, de lettres retrouvées, de reconstituer un puzzle dont bien des pièces lui manquent cependant. Il cherche la cause de la personnalité complexe de sa mère, découvre des causes probablement perturbatrices dans sa petite enfance.
    Avec ce nouvel ouvrage très bien construit et écrit, Jean-Michel Bartnicki confirme sa sensibilité, son humanité exceptionnelle, et ses grandes qualités d’écrivain. Elles transparaîssent dans toutes son parcours littéraire de poète, parolier, nouvelliste et romancier. Poète il l’est jusque dans sa prose, réaliste mais toujours positif et constructf, en quête de beauté et d’amour.

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