Jacqueline je t’écris
22,00 €
Par Jean-Michel Bartnicki
Je ne sais comment il faut appeler le texte que vous avez entre les mains. L’auteur a hésité entre récit et roman. C’est assurément un témoignage, bouleversant d’humanité, c’est aussi une façon pour un fils de se préparer aux futures retrouvailles qu’il espère. À ce titre, c’est surtout un message. C’est aussi, un peu, une confession, Jean-Michel Bartnicki se dévoilant sans même parfois en prendre vraiment conscience.
Dans ‘‘Le Don d’Aimer’’, paru précédemment en deux tomes, Jean-Michel Bartnicki a su toucher ses lecteurs (et ses lectrices) avec sa façon inimitable de décrire les émotions ; il s’agissait pourtant d’une fiction. Alors, quand il met son talent au service de ses souvenirs et de son amour pour Jacqueline, qu’il a tant de mal à appeler sa mère, il a des accents bouleversants.
On appréciera aussi son remarquable travail d’écriture, son application à ciseler les mots pour nous permettre d’apprécier toutes les finesses de notre belle langue française.
Pierre Bouvart
Membre de l’Association des Écrivains des Hauts de France.
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Sortie officielle le 19/10/2024
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barbier –
Jacqueline, je t’écris…
De Jean-Michel Bartnicki
Voici un ouvrage qui m’aura emplie de sentiments divers.
Une autobiographie n’est pas une mise à nu, tant s’en faut ! C’est un « déshabillage » progressif de l’âme pour lequel il faut une force et un courage indescriptibles. Exprimer ces choses enfouies au profond de soi-même, d’une réalité parfois crue, en ressentir le besoin irrépressible, c’est aussi se défaire un peu de sa pudeur, exercice ô combien difficile !
Le titre déjà,« Jacqueline, je t’écris » pose question. Faut-il avoir encore beaucoup à dire à sa propre mère, disparue, pour un jour devoir lui écrire.
Jean-Michel Bartnicki est un ami depuis longtemps déjà. C’est un enfant sans fratrie qui ne peut donc attendre son soutien puisqu’elle n’existe pas. Heureusement, il est bien accompagné dans sa vie d’homme.
Voilà l’histoire d’un fils qui, à un moment donné, offre à sa mère un avenir, alors qu’elle ne lui a jamais apporté les joies d’un passé avec elle. On a le sentiment qu’elle a délégué sa tâche à ses parents, lesquels auront été admirables.
Dans nos expériences d’enfants, Jean-Michel et moi-même avons vécu des moments de détachement, de solitude même qui nous rapprochent. Ce qui nous ressemble, nous rassemble et je dois avouer, aujourd’hui, que l’ami est devenu mon frère de cœur.
Après, vient l’éternelle question… Où se situe la frontière fragile entre l’amour et le devoir, celui qui permet de se regarder dans la glace ?
Ceux qui en reçoivent le moins sont souvent ceux qui en offrent le plus :
Devoir grandir sans amour maternel, être ensuite capable de donner au centuple l’amour que l’on n’a pas récolté et, surtout, ne pas reproduire le schéma, mot à la mode, trop souvent employé à mon goût.
Savoir pallier la solitude, chercher à comprendre les manques peut-être nichés dans l’absence d’éducation d’une petite fille devenue femme par la seule volonté de sa nature, chercher la tendresse jusque dans les non-dits…
Sans compter que même s’il est prouvé que « La vieillesse est un naufrage », le corps délabré n’empêche pas l’esprit vivant, toujours en demande et beaucoup moins en offre.
Vieillir aujourd’hui est à mille lieues du vieillir d’autrefois. Je me souviens de ma vénérable Mémé et de son chignon serré, dans son fauteuil à bascule, quand l’Aïeule était traitée comme une reine.
Jean-Michel Bartnicki m’a malgré tout un peu réconciliée avec ma vision de l’E.H.P.A.D. Mais il est grand temps que nos gouvernants se penchent sur la fameuse « loi fin de vie ».Je ne veux pas faire vivre ma « déchéance » à mes enfants. Que le Ciel m’entende !
Une chose est sûre, Jean-Michel, même si selon Charles De Gaulle, la vieillesse est un naufrage, tu as décuplé mon envie de vivre. Merci pour cela.
Annie Kubasiak-Barbier, parolière, poétesse et écrivaine